L’intérieur

Un saltarium, ou également appelé chambre de sel, est une pièce dont les murs et/ou le plafond sont recouverts de sel blanc ou de sel gemme de l’Himalaya, comme c’est le cas dans notre centre de bien-être.
De gros morceaux de sel de l’Himalaya ont été fixés manuellement et un par un contre les murs à l’aide d’un enduit salin sans liant, car celui-ci peut irriter les voies respiratoires et les yeux.
Parfois, le sol est également saupoudré de sel, mais nous avons opté pour un sol facile à entretenir, pour des raisons d’hygiène.

Dans cette pièce, où il fait toujours 22°, vous trouverez des fauteuils pour vous allonger et vous détendre.
L’un des murs de la pièce est entièrement vitré, ce qui signifie que, pendant votre séance dans notre salarium, vous pouvez également profiter et rêver avec une vue sur les flammes ludiques de la cheminée.

Fonctionnement

Les pierres de sel sur les murs créent une certaine atmosphère dans la pièce mais n’ont pas d’effet curatif sur le corps, plutôt sur l’esprit.
Ce qui a un effet curatif, c’est l’halogénateur qui disperse des aérosols de sel dans la pièce.
Cet appareil souffle dans la pièce de minuscules particules de sel qui pénètrent directement dans le corps à chaque inhalation.

Les cristaux de sel produisent des ions négatifs que l’on ne trouve dans la nature qu’au bord de la mer, dans les cascades ou dans les grottes de sel.
Le saltarium est une version améliorée de la spéléothérapie, car cette nouvelle technologie permet de contrôler et de maintenir la température, l’humidité et la concentration des aérosols.

• La salinothérapie augmente le nombre de phagocytes (globules blancs spécialisés dans la détection, la digestion et la destruction des agents pathogènes tels que les bactéries, les virus, les champignons et autres particules étrangères qui pénètrent dans l’organisme).
• Il augmente également l’activité des macrophages, un type de globules blancs ayant un effet phagocytaire, favorisant la réparation des tissus et régulant les réponses inflammatoires.
• En outre, l’halothérapie agit comme un stimulant naturel, améliorant les propriétés du mucus dans vos voies respiratoires et favorisant le mouvement des cellules épithéliales.
• Il contribue également à réduire l’œdème des parois bronchiques et à drainer le liquide des bronches, réduisant ainsi la stagnation.
• Les aérosols salés ont également un impact positif sur votre système immunitaire et votre métabolisme, par exemple en augmentant les niveaux de certaines substances qui aident à protéger votre système respiratoire.
• L’halothérapie augmente également l’activité électrophysiologique des cellules épithéliales (les signaux électriques et l’activité qui ont lieu dans les cellules épithéliales, qui forment la couche externe de divers organes et tissus du corps) dans la muqueuse et améliore la résistance à la microflore opportuniste. Par exemple, les cellules épithéliales recouvrent l’intérieur des poumons, des intestins, des reins et de nombreux autres organes et structures du corps) dans la muqueuse et améliore la résistance à la microflore opportuniste, ce qui peut contribuer à rétablir un équilibre sain dans vos voies respiratoires.
• Dans le cas des maladies de la peau, l’halothérapie en chambre saline a un effet nettoyant et rétablit la biocénose de la surface de la peau, améliore la microcirculation, a des effets bactériostatiques et anti-inflammatoires.
  L’effet des microcristaux de l’aérosol de sel entraîne la normalisation et l’induction du processus de réparation et de régénération du derme, augmente la turgescence de la peau, stimule la croissance et améliore la santé.

Compte tenu de toutes ces propriétés, on peut conclure que l’halothérapie dans une chambre de sel générée par un générateur halogène a des effets bénéfiques sur les systèmes respiratoire, immunitaire et cardiovasculaire, la peau, le système nerveux végétatif et la sphère psychique et émotionnelle.

Comment et où cette thérapie a-t-elle vu le jour ?

Le Dr Feliks Boczkowski était un médecin qui avait remarqué que les mineurs des grottes de sel ne souffraient pas des mêmes problèmes respiratoires et pulmonaires que les mineurs des autres grottes.
Après ses recherches, il a ouvert la première station thermale à la mine de sel de Wieliczka, en Pologne, en 1839.

Plus d’un siècle plus tard, en 1949, un médecin allemand, le Dr K.H. Spannahel, a lancé une étude qui a révélé que les personnes qui s’étaient cachées dans les mines de sel pendant la Seconde Guerre mondiale n’avaient que peu ou pas de problèmes respiratoires et il ne pouvait pas ignorer cela.
Il s’est associé au géologue hongrois H. Kessler pour faire de la grotte de Klyutert un service clinique afin d’étudier plus avant les effets de la thérapie par le sel.

Ensemble, ils ont jeté les bases de la spéléothérapie, qui a ouvert la voie à l’halothérapie, la thérapie par le sel telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Pour quels symptômes l’halothérapie fonctionne-t-elle ?

D’après les rapports cliniques publiés en Europe de l’Est, l’halothérapie dans un saltarium convient aux personnes suivantes :

• Asthme
• Bronchite chronique obstructive
• Rhinite allergique
• Rhinosinusopathie (troubles des sinus)
• Bronchite chronique non obstructive
• Brocnhite chronique
• Fumeurs
• Infection virale aiguë des voies respiratoires supérieures
• Troubles bronchiques
• Mucoviscidose (mucoviscidose)
• Rhinite chronique
• Pharyngite chornique
• Amygdalite (adénoïdite)
• Sinusite chronique et aiguë
• Dermatite atopique
• Neurodermite
• Psoriasis
• Infections cutanées purulentes telles que furoncles, abcès, cellulite et folliculite
• Cicatrisation des cicatrices après une intervention chirurgicale
• Syndrome de sensibilité multichimique
• Syndrome des bâtiments malsains (SBS)
• Personnes ayant été en contact avec des polluants industriels et domestiques.

Combien de fois allez-vous dans la chambre saline ?

L’halothérapie convient aussi bien aux enfants qu’aux adultes.
La plupart des études cliniques ont montré que la thérapie est efficace pour les enfants s’ils passent au moins 30 minutes dans la chambre saline et 60 minutes pour les adultes.
L’expérience montre que pour obtenir un effet bénéfique, il faut au moins trois visites par semaine et au moins 10 séances successives.
Il est recommandé de répéter ces séances environ 2 à 3 fois par an.

Quand est-il préférable de ne pas utiliser l’halothérapie ?

L’halothérapie dans la chambre de sel ne convient pas à tout le monde.
Pendant l’halothérapie, la lymphe est activée, les poumons travaillent plus fort, la circulation sanguine est accélérée, plus d’oxygène atteint le cerveau, les muqueuses peuvent être activées, le système immunitaire respiratoire est activé.

En présence des symptômes suivants, il est recommandé de ne pas entrer dans une pièce salée :

• Hypertension artérielle
• Hémorragie récurrente et massive, quelle qu’elle soit
• Maladies du sang en phase aiguë
• Phase aiguë des maladies respiratoires (rhume, grippe, bronchite, pneumonie ou toute autre infection ou inflammation respiratoire)
• Difficultés respiratoires chroniques graves
• Tuberculose active
• Troubles mentaux et tous types de toxicomanie
• Maladies malignes
• Intoxication
• Cachexie (état grave et complexe caractérisé par une faiblesse musculaire extrême, une fatigue et une perte de poids)
• Grossesse (en raison d’études insuffisantes)
• Maladies internes en décompensation
• Saignement
• Insuffisance cardiaque
• Fièvre